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DIGITAL CHOC 2016 – Futurama

DIGITAL CHOC 2016 – Futurama

En 2016, à l’occasion de l’année franco-japonaise de l’innovation, Digital Choc, le festival franco-japonais des arts numériques et des nouvelles images, fête ses cinq ans. Grâce au soutien de ses partenaires et à sa notoriété désormais bien installée, le festival sera cette année encore un moment de rayonnement des échanges franco-japonais.

 

Du 19 février au 21 mars 2016, Digital Choc nous invite donc à jouer avec le temps et à démonter joyeusement nos visions de l’avenir. En effet, le festival met cette année l’accent sur la manière dont des artistes, des chercheurs ou des ingénieurs interrogent nos visions du futur et nos fantasmes sur l’avenir que nous réservent les nouvelles technologies.

 

À l’Institut français de Tokyo, David Benqué nous fera imaginer les divers avenirs possibles de l’humanité, tandis que Yoichi Ochiai nous fera jouer avec notre vision même du temps. L’Institut accueillera un week-end entier le festival BIO-FICTION, qui proposera courts-métrages de fictions entre art et sciences, avec une série de rencontres autour de la science-fiction et des biotechnologies.

 

Les performances d’Alex Augier et de 1024 Architecture, nous ferons voyager alternativement dans des nuages de visualisation de données numériques et dans les ruines futures de notre civilisation. Ces deux artistes seront également à l’honneur à la Tour Mori, dans le cadre de Media Ambition Tokyo, avec des installations d’apparence anodine, mais qui jouent sur le trouble de notre perception et de nos sensations. Nous retracerons également le parcours de l’œuvre de Masaki Fujihata, grande figure des arts numériques au Japon, à l’occasion d’une rencontre autour de la sortie d’une monographie en français et en japonais.

 

Nous tenons donc à remercier ici tous les partenaires du festival et les principaux acteurs des arts numériques au Japon – Japan Media Arts Festival, Media Ambition Tokyo, AMIT (Art, Media & I, Tokyo) – ainsi que le festival Scopitone, à Nantes, avec lequel l’Institut français du Japon collabore pour l’organisation du second Prix Digital Choc, qui permettra à un jeune artiste japonais de présenter son travail en France en septembre prochain ! Grâce à eux, Digital Choc peut continuer à proposer une programmation exigeante et populaire et constituer une plate-forme mettant en valeur les collaborations et les projets franco-japonais dans ce domaine.

PROGRAMME

 

  • 18 février : Vernissage DIGITAL CHOC 2016
    @Institut français de Tokyo

 

 

  • 19 février : DIGITAL CHOC x Channel – Soirée d’ouverture
    @SuperDeluxe, Tokyo

    LINE UP
    1024 architecture
    Alex Augier
    DUB-TRON BOSOZOKU
    mergrim x kazuya matsumoto x jo miura / VJ dOt

 

 

  • 19 février ~ 19 mars : Semicopia de David Benqué
    @Institut français de Tokyo

    « Bienvenue à Semicopia, où le futur est ambigu et incertain… »


    La production et la consommation de viande soulèvent actuellement de grandes questions du fait de leur impact sur la planète. Alors que certains préconisent tout simplement de mettre un terme à cette industrie, d’autres promettent des solutions technologiques en fabriquant de la viande in vitro, en laboratoire et sans animaux. Ce projet a pour but de retracer l’histoire de cette idée et de questionner ses implications pour la société.

David Benqué

David Benqué est designer et chercheur au département Design Interactions du Royal College of Art de Londres. Il pratique un design spéculatif qui interroge la place des sciences et des nouvelles technologies dans notre vie de tous les jours, culture et société. Il est diplômé de l’Académie Royale de la Haye, Pays-Bas, en graphisme et typographie ainsi que du Royal College de Londres en Design Interactions. Son travail a récemment été exposé à la Science Gallery de Dublin, au Ars Electronica Centre de Linz, au NEMO Science Museum d’Amsterdam et au National Museum of China de Pékin.

Semicopia, David Benqué

  • 19 février ~ 19 mars : Looking glass time de Yoichi Ochiai
    @Institut français de Tokyo
    Commissariat : Yukiko Shikata (AMIT)

 

Douze horloges surmontées chacune d’une lentille sont disposées en cercle sur un mur, comme les chiffres du cadran d’une horloge plus grande. Elles s’allument toutes alternativement, selon des temps différents, pour créer un temps étrange, comme issu d’Alice au Pays des merveilles, qui se projette sur le mur d’en face. Cette horloge étrange, composée de l’image projetée à grande vitesse d’autres horloges, indique un temps déréglé, sorti de ses gonds. « L’image est créée directement à partir de la substance » (Ochiai) : cette œuvre permet en effet de repenser les liens entre le médium et notre vision.

Yoichi Ochiai

Né à Tokyo en 1987, Yoichi Ochiai est artiste multimédia, homme d’affaires et chercheur. Professeur assistant à l’Université de Tsukuba, il dirige le Nature Digital Laboratory, où il s’attache à fusionner la physique appliquée, l’informatique, la recherche et la production et le développement d’œuvres d’art. Il a obtenu de nombreuses récompenses au Japon comme à l’étranger avec, entre autres, le Prix du Président de l’Université de Tsukuba (2011). En plus de ses activités de recherche et d’écriture, il est également PDG de Pixie Dust Technologies.

« Looking glass time », Yoichi Ochiai

  • 19 février ~ 19 mars : Nouvelle création virtuelle : Chassol, Rone, Rooftop, I, Philip
    @Institut français de Tokyo

 

Certains artistes ont déjà commencé à explorer les potentialités de la réalité virtuelle, que ce soit pour filmer leur clip, un moment de création ou une performance live, l’immersion offrant ainsi une expérience unique tant visuelle que sonore. Quatre projets artistiques inédits seront ainsi présentés à l’Institut : les clips vidéo des musiciens Chassol et Rone, la performance Rooftop créée par Mathilde Monnier, et un court métrage I.Philip, pour explorer les dimensions de cette nouvelle manière de plonger dans la narration et l’image.

OKIO STUDIO & ARTE
DIRECTED BY : PIERRE ZANDROWICZ
PRODUCED BY : ANTOINE CAYROL
COLLABORATION : HACOSCO

« I, Philip » ©Okio Studio

  • 20 février : BIO-FICTION – Festival de films art et sciences
    @Institut français de Tokyo

 

Le festival BIO·FICTION explore le domaine émergent de la biologie synthétique et permet de lancer un débat public sur ce sujet d’actualité. Les participants viennent d’une multitude de disciplines : sciences, ingénierie, sciences sociales, art, design… Un programme de courts-métrages et de rencontres autour de ces nouvelles perspectives.


Au programme :

 

Samedi 20 février
13h00-15h30 : Projections
16h00-16h45 : Présentation du festival par Markus Schmidt (responsable du festival BIO·FICTION)
17h00-17h45 : Présentation de Yoshimi Yashiro (sur la science-fiction)
18h00-20h : Discussion autour de la biotechnologie
(Intervenants : Yoshimi Yashiro, David Benqué, Markus Schmidt. Modérateur : Hideo Iwasaki)

 

Dimanche 21 février
14h00-16h00 : Bio-Pitch : présentation ouverte de projets par des artistes
16h00-17h30 : Rencontre avec David Benqué et Shiho Fukuhara


Tarifs :


20 février : projections + rencontres 1,000 yens / rencontres 500 yens.
Entrée gratuite pour les adhérents.

 

21 février : 500 yens.
Entrée gratuite pour les adhérents.

 

En partenariat avec l’Ambassade d’Autriche

 

 

  • 21 février : BIO-PITCH
    @Institut français de Tokyo
    De 14h00 à 16h00

 

Dans le cadre du festival BIO·FICTION, des artistes, des designers et chercheurs, sont invités à présenter leur projet, artistique ou scientifique, en cinq minutes maximum. Tout projet lié aux arts numériques, au bio-art, aux biotechnologies ou à la science-fiction est le bienvenu !

 

 

  • 24 février : Le Labo vol. 10 : Pier Schneider & François Wunschel (1024 architecture) × Seiichi Saito (Rhizomatiks)
    @Institut français de Tokyo

    De 19h00 à 21h00
    Tarif : 500 yens (Gratuit pour les étudiants et adhérents)

 

À l’occasion de la venue au Japon du collectif 1024 architecture, dans le cadre de la 5ᵉ édition de Digital Choc, et en collaboration avec Media Ambition Tokyo, une rencontre exceptionnelle entre les créateurs du logiciel MadMapper et Seiichi Saito, membre fondateur du collectif japonais Rhizomatiks, autour de l’œuvre de ces deux labels créatifs de renommée internationale, qui ont entre autres pour point commun un lien fort à l’architecture et au travail sur la question de l’espace et de sa mise en forme.

 

 

  • 26 février : WALKING Cube, 1024 architecture
    @Roppongi Hills Mori Tower

    Production : 1024 architecture
    Artistes concepteurs : François Wunschel, Pier Schneider, Jason Cook

     

WALKING Cube est une structure erratique, un cube simple animé par une série de secousses mécaniques. Une fois en mouvement, cette forme basique se transforme en véritable animal. De torsions en convulsions, elle grossit, se contracte, se plie, s’entortille. Cette installation est le produit d’une recherche collaborative explorant le mouvement corporel. Avec l’aide de composants mécaniques pneumatiques, une chorégraphie de diverses transformations est préparée et exécutée avec brutalité. Cette démonstration expose ainsi les possibilités chaotiques de la déconstruction d’une forme banale et minimale.

 

 

  • 26 février ~ 21 mars : vVvoxel d’Alex Augier
    @Roppongi Hills Mori Tower

Le projet vVvoxel utilise l’anamorphose rendue possible par le volume du cube pour questionner la fragilité de notre système de perception, notre rapport au réel, au virtuel, via des expériences sensorielles troublant « le bon sens de nos sens ». Ce propos n’était que suggéré par le projet précèdent oqpo_oooo. Le vVvoxel est conçu comme une sculpture audiovisuelle et non comme un dispositif scénique. La présence de l’artiste dans le dispositif n’est pas nécessaire, les dimensions du cube sont réduites et les surfaces opaques.


Grâce à la vidéoprojection, le cube utilisé dans oqpo_oooo voit son anatomie réinventée, et des formes jusque-là supposées prennent vie.

Alex Augier

Alex Augier est un musicien électronique, qui vit et travaille à Paris. Son travail explore l’esthétique numérique à la fois dans ses dimensions sonores et musicales, visuelles et graphiques.

  • Contemporary Computer Music Concert 2016
    1er mars @Institut français de Kyoto

    5 et 6 mars @Institut français de Tokyo

 

La 20e édition du concert de musique acousmatique et électroacoustique CCMC 2015 se déroulera cette année à Kyoto dans le cadre de Digital Choc, avec des œuvres interprétées en « live » sur un acousmonium (orchestre de hauts-parleurs). L’événement sera une nouvelle occasion de découvrir un programme d’œuvres de jeunes compositeurs de musique acousmatique du Kansai, et anciens lauréats du prix Futura ou Motus.

 

 

  • 2 mars : Anarchive n°6 , Masaki Fujihata
    @Institut français de Tokyo

    Avec : Masaki Fujihata, Anne-Marie Duguet, Hidetaka Ishida, Shigeru Matsui et Akira Tatehata

 

À l’occasion de la sortie d’Anarchive n°6, la première monographie consacrée à Masaki Fujihata, qui donne accès à l’ensemble de son œuvre, l’Institut français de Tokyo organise une rencontre avec l’artiste et les contributeurs de cet ouvrage pour éclairer les enjeux majeurs de cette œuvre expérimentale.

Masaki Fujihata

Né en 1956 à Tokyo, Masaki Fujihata est un artiste contemporain, reconnu notamment pour ses installations vidéo et ses recherches dans le domaine des nouveaux médias. Dans les années 80, il commence à travailler dans le domaine de l’animation et de l’image assistée par ordinateur, et continue ensuite à explorer divers modes d’expression en suivant l’évolution des techniques numériques. À travers ses œuvres, il intègre dans le monde de l’art un nouveau point de vue sur divers problématiques qui n’avaient jusque-là pas pu être développés par le biais des media traditionnels. En 1996, il obtient le Grand Prix Ars Electronica avec l’œuvre Global Interior Project #2 et en 2013, il reçoit à nouveau le Prix Ars Electronica avec l’œuvre Voices of Aliveness.

  • 12 mars ~3 avril : Choses immobiles, qui se deplacent pourtant ? une exposition d’Alain Bublex
    @ATSUKO BAROUH GALLERY

    Coproduction : Institut français du Japon, Atsuko Barouh
    Avec le soutien de : Galerie Vallois, Hidakuma.inc.

 

« Je propose de travailler sur trois objets, trois meubles qui présentent à des degrés divers des procédés d’hybridation.

Chacun est une hybridation à sa manière, hybridations des formes ou des usages. C’est peut-être pourquoi je peine à les qualifier par avance. En fait je pense (je suppose) qu’ils trouveront plus facilement leur définition une fois qu’ils seront construit. Pour l’instant j’apprécie que chacun puisse demeurer comme suspendu dans le temps du projet, qu’ils puissent rester dominés par un principe d’incertitude.


Plus que de meubles d’ailleurs, peut-être devrions‑nous parler d’essais. Ou alors pour reprendre un terme générique : de construction ; un terme qui désigne à la fois l’objet et l’action nécessaire à son apparition. Un objet qui soit à la fois une chose, et une manière de la faire.


Une des conséquences de ces hybridations et de cette indétermination, est que chaque meuble peut adopter différentes configurations ou positions (en étant retourné tête en bas par exemple ou couché au sol, ou même partiellement démonté). »

 

Tour à tour urbaniste, chercheur et voyageur, Alain Bublex réinvente l’idée du paysage, de la ville, ou de l’architecture. À travers son œuvre il met en place un dialogue entre les utopies modernistes et leurs possibles et imaginables adaptations à la société actuelle, notamment par un intérêt porté sur les multiples facettes des pratiques « artistiques » populaires.

Alain Bublex

Né en 1961, Alain Bublex a récemment exposé à La Force de l’art 02 au Grand Palais à Paris, au CCC – Centre d’art contemporain à Tours, au Centre Pompidou à Paris, au MAC/ VAL à Vitry-sur-Seine et au Musée d’Art Moderne et Contemporain de Genève en Suisse qui lui consacre une grande exposition monographique en 2007. En 2014, il publie également un livre dont il est co-auteur avec le philosophe Elie During, Le Futur n’existe pas (Rétrotypes), aux éditions B42. Alain Bublex est représenté par la Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois.

© Alain Bublex

  • 19 au 21 mars : Rick le Cube et les Mystères du Temps – concert-road movie audiovisuel
    @Theatre Za-Koenji

 

Après le spectacle L’Odyssée de Rick le Cube, le petit œuf cubique, simple et souriant, nous réembarque dans ses aventures, cette fois-ci à la quête du temps. Au travers de ce ciné-concert, l’équipe de Sati déploie un univers singulier, composé de musiques acoustiques et électroniques, de bruitages et de procédés technologiques originaux.


Artistes et public se retrouvent dans une même « bulle » où l’imaginaire et le réel se mélangent. Un spectacle propice aux sensations et aux émotions, qui s’adresse aussi bien à des adultes qu’à de jeunes enfants.

 

Jesse Lucas : création film d’animation et musique
Erwan Raguenes : musique et bruitages
Jacques-Yves Lafontaine : son

  • 19 mars : BROMANCE Asian Tour 2016
    @Sound Musuem Vision Shibuya

 

Le label indépendant Bromance est né de la rencontre entre le DJ « Brodinski », de son vrai nom Louis Rojé et du producteur Manu Barron. Évoluant à travers les styles, Bromance passe sans peine de la musique électronique au hip-hop.

 

Pour concrétiser leur collaboration de longue date, Bromance et l’Institut Français du Japon organisent une tournée en Asie du 11 au 23 mars, avec GENER8ION (le projet multidisciplinaire du producteur français Ben Surkin), Sam Tiba, Myd et Guillaume Berg, le directeur artistique du label. Cette tournée sera l’occasion pour les producteurs et DJ du label de rencontrer différents artistes locaux, d’entamer ou poursuivre de nouvelles collaborations artistiques. Ainsi, Sam Tiba et le rappeur japonais KOHH poursuivront le travail initié dans le cadre de la compilation Homieland vol.2 avec le remix du titre « Paris ».

 

Le crew Bromance fera escale dans les clubs les plus en vue d’Asie de Guangzhou à Hong Kong en passant par Shanghai, Séoul et Tokyo.

 

À Tokyo, quatre des DJ majeurs du label Bromance vous donnent rendez-vous pour des mix endiablés, au célèbre club « Sound Museum Vision » le 19 mars.

 

 

ÉVÉNEMENTS PARTENAIRES

 

Du 3 au 14 février : 19th JAPAN MEDIA ARTS FESTIVAL
@The National Art Center, Tokyo

 

Du 26 février au 21 mars : Media Ambition Tokyo
@ROPPONGI HILLS

 

Le 28 février : AMIT(Art, Media and I, Tokyo)
@MARUCUBE / Maru Bldg. 1F

 

Du 16 mars au 7 mai : transphère #1 DAITO MANABE + MOTOI ISHIBASHI
@Maison de la Culture du Japon à Paris

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