Conférence « Où sont les danses modernes aujourd’hui ? Réflexions sur la France et le Japon » & Projection du film « Karin Waehner, l’empreinte du sensible »

Intervenant

Guillaume SINTÈS

Maître de conférences en études de danse à l’Université de Strasbourg. Diplômé de l’Université Paris 8 avec une thèse intitulée « Préfiguration, structuration et enjeux esthétiques du métier de chorégraphe (France, 1957-1984) : une histoire administrative, réglementaire et politique de la danse », il dirige depuis une dizaine d’années plusieurs projets de recherche tels que « Karin Waehner. Une artiste migrante » (2015-2017, soutenu par la BnF), ainsi que le projet quinquennal financé par l’Agence nationale de la Recherche intitulé « EnDansant. Pour une histoire des enseignant.es en danse » (de 2021 à 2025), avec Emmanuelle Delattre-Destemberg et Marie Glon. Sa contribution a été recomposée en 2021 par l’attribution du Prix Espoirs de l’Université de Strasbourg. Il est par ailleurs membre du Comité éditorial scientifique de la revue en ligne Recherches en Danse, du Conseil d’orientation de la plateforme multimédia et vidéothèque numérique Numeridanse, du comité de pilotage du pôle interdisciplinaire de recherches Espaces germanophones de la Maison interuniversitaire des sciences de l’Homme Alsace (MISHA) – Centre interdisciplinaire d’études et de recherches sur l’Allemagne (CIERA).

Intervenante

Mariko KITAHARA

Chercheuse à la faculté des sciences du sport de l’Université Waseda et spécialiste en histoire de la danse du XXe siècle. Après avoir soutenu sa thèse intitulée « MIKHAIL FOKINE (1880-1942) : Une figure instable dans l’histoire, l’historiographie et dans l’héritage du ballet du XXe siècle » en 2021 à l’Université Paris 8, elle a lancé son étude comparative sur la danse moderne au Japon et en France. Elle a notamment publié « La réception de caractéristiques artistiques de la première période des Ballets russes dans le Japon d’avant-guerre : études de cas de l’Opéra des filles de Takarazuka et de la Nichigeki Dancing Team » (Engeki-eizô, 2011), « Trois essais de mettre en scène Le Sacre du printemps dans le Japon d’avant-guerre : E. Lutzkewitz (1931), Utako Hanazono (1934) et F. Garnett (1940) » (Waseda daigaku daigakuin bungaku kenkyû-ka kiyô, no 60, 2015), « Revendication, récupération, correction… lorsqu’un chorégraphe décide d’écrire sa propre histoire : le cas de l’autobiographie de Mikhaïl Fokine » (Recherches en danse, no 12, 2023), « Retour à la « culture d’élèves » : la structuration du milieu de la danse moderne au Japon, dans les années 1920 et 1930 » (Recherches en danse, no 13, 2024).