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Conférence : « Les nouveaux chemins de l’art et de la culture »

Conférence : « Les nouveaux chemins de l’art et de la culture »

Date

Mardi 3 octobre 2023

Heures

De 10h30 à 18h00

Captation

Conférence franco-japonaise
« Les nouveaux chemins de l’art et de la culture  »
mardi 3 octobre 2023, Université Sophia (Tôkyô)

 

 

Organisée à l’occasion du 70ᵉ anniversaire de l’accord culturel franco-japonais signé en 1953, cette conférence constituera un moment fort de débats et d’échanges autour des enjeux pour les arts et la culture d’une ère nouvelle qui s’ouvre avec le développe¬ment de l’intelligence artificielle, où les valeurs et repères de nos sociétés sont boule¬versés par l’innovation technologique et ses multiples conséquences.

 

Le propos de cette conférence est d’offrir aux intervenants français et japonais l’occasion de réaffirmer ensemble le rôle central des arts et de la culture dans la société, et d’envisager les stratégies que devront déployer, dans ce contexte, les acteurs publics et privés de la culture.

 

La conférence abordera ainsi les questions liées au développement et à la dissémination des technologies numériques dans les arts et dans le monde de la culture, les nouvelles possibilités offertes par les réalités immersives pour la valorisation du patrimoine, ou encore la manière dont les innovations dans le champ de l’économie sociale et solidaire permettent de penser de nouvelles formes d’accès à la culture en lien avec les communautés citoyennes. Les intervenants seront choisis conjointement avec les différents partenaires et représenteront l’ensemble des champs couverts : chercheurs, penseurs, universitaires, entrepreneurs et professionnels de la culture, artistes, fonctionnaires et représentants de la société civile. Une attention particulière sera portée à la parité entre femmes et hommes et à un équilibre entre intervenants japonais et français.

 

La conférence « Les nouveaux chemins de l’art et de la culture » sera organisée conjointement par l’Institut français du Japon, l’Ambassade de France au Japon, l’Agence pour les affaires culturelles du Japon (Bunkachô) et le groupe de presse Nikkei.

 

Il est prévu que la conférence dure une journée, autour de trois tables rondes, avec une quinzaine d’intervenants. Les échanges seront interprétés simultanément en français et en japonais. Environ 300 participants sont attendus en présentiel, sachant que la conférence sera également diffusée en ligne.

PROGRAMME

 

  • 10h40 Séquence inaugurale – Les nouveaux chemins de l’art et de la culture, une perspective franco-japonaise

Directrice générale du Centre Pompidou

Julie NARBEY

Présidente du Centre national de recherches sur l’art et directrice du Musée Mori

Mami KATAOKA

Directrice du Mori Art Museum et Directrice du National Center for Art Research, Kataoka Mami a rejoint le Mori Art Museum en 2003, assumant le rôle de directrice en 2020. Depuis avril 2023, elle occupe également le poste de directrice du National Center for Art Research.

 

Au-delà de Tokyo, elle a occupé des postes à la Hayward Gallery à Londres, où elle a été la première conservatrice internationale de l’institution de 2007 à 2009. Elle a également exercé en tant que codirectrice artistique de la 9ᵉ Biennale de Gwangju en 2012, directrice artistique de la 21ᵉ Biennale de Sydney en 2018 et directrice artistique de la Triennale d’Aichi 2022.

 

Elle a siégé au conseil d’administration du CIMAM (Comité international des musées et des collections d’art moderne) de 2014 à 2022, occupant la présidence de 2020 à 2022.

Professeur, Université d’Art de Kyôto

Tetsuya OZAKI

Né à Tokyo en 1955, Ozaki Tetsuya est un journaliste et producteur d’art, actuellement basé à Kyoto. Diplômé de la Faculté d’économie de l’Université de Keio, il est rédacteur en chef de REALKYOTO FORUM, le magazine web de l’ICA Kyoto (Institut d’art contemporain, Kyoto). De plus, il exerce en tant que professeur à l’École supérieure d’études d’art de l’Université des arts de Kyoto, ainsi que comme conférencier à temps partiel à l’Université préfectorale des beaux-arts et de la musique d’Aichi et à l’Université Doshisha. Il est également membre du comité exécutif du Festival international des arts de la scène de Kyoto (Kyoto Experiment).

 

En 2000, il a lancé le magazine web culturel bilingue japonais-anglais « REALTOKYO », suivi en 2003 par le magazine d’art contemporain « ART iT », dont il a été rédacteur en chef. En outre, il a orchestré des expositions et a occupé le poste de producteur général d’arts du spectacle pour l’Aichi Triennale 2013. Parmi ses réalisations littéraires figurent One Hundred Years of Idiocy (2002, Think the Earth) et One Hundred Years of Lunacy (2014, même éditeur). Il est également l’auteur de What is Contemporary Art (2018, Kawade Shobo Shinsha) ainsi que de To Not Kill Contemporary Art: Soft Fear Politics and Freedom of Expression (2020, même maison d’édition), et a été honoré du titre de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres de la République française en 2019

  • 13h30 Table ronde 1 – La création, l’artiste et l’intelligence artificielle
    Le développement de l’intelligence artificielle a particulièrement interpellé le monde de la création au cours des deux dernières années. Au-delà des questionnements technologiques et économiques, se trouve remise en perspective la place des arts dans la société et de l’artiste dans le processus de création. L’IA est-elle un outil de plus pour l’artiste, ou bien redéfinit-elle plus profondément la notion du geste artistique ? L’IA permet-elle de constamment nous réinventer ou au contraire nous condamne-t-elle à la répétition ? 

Artiste, chercheur, enseignant

Grégory CHATONSKY

Grégory Chatonsky est un artiste franco-canadien, pionnier du Netart. Il fonde Incident.net en 1994. En 2003, il s’intéresse à l’esthétique des ruines et à la matérialité des flux numériques. À partir de 2009, il s’aventure dans le monde de l’IA et des réseaux de neurones artificiels, qui deviennent au fil des années un objet de recherche et de création, suivi d’un séminaire à l’École Normale Supérieure de Paris sur l’imagination artificielle. Il a co-écrit Internes, le premier roman francophone avec une IA (Rrose éditions). Il a exposé au Palais de Tokyo, Centre Pompidou, Un été au Havre, MOCA de Taipei, Museum of Moving Image NYC, Hubei Wuhan Museum, etc.
Il a été en résidence à AlUla (2023), Cité internationale des Arts (2019-2020), Icade (2018-2019), Abou Dhabi (2017), en Amazonie à Taluen (2017), Colab à Auckland (2016), Hangar à Barcelone (2016), IMAL (2015), Villa Kujoyama à Kyoto (2014), CdA Enghein-les-Bains (2013), MOCA Taipei (2012), 3331 Arts Chiyoda (2012), Xiyitang, Shanghai (2011), Les Inclassables à Montréal (2003), Abbaye royale de Fontevraud (2002). Il a enseigné au Fresnoy, à l’UQAM et Eur-Artec.-

Artiste

Etsuko ICHIHARA

Née en 1988 à Aichi. Diplômée en études des médias, du corps et de l’image de l’École de la culture, des médias et de la société de l’Université de Waseda. Elle a créé des œuvres d’art qui interprètent la culture, les coutumes et les croyances japonaises d’un point de vue unique, et présentent de nouvelles approches basées sur la technologie. Grâce à leur fort impact, ces œuvres ont été présentées dans un large éventail de médias du monde entier, tels que les journaux et les émissions de télévision, les émissions de radio et les magazines. Ses œuvres ont été incluses dans le prix d’excellence du 20ème Japan Media Arts Festival, Division du divertissement en 2017. Elle a remporté une mention honorifique (Interactive Art+) au PRIX Ars Electronica 2018 et a reçu une nomination au prix STARTS la même année.

 

Elle a récemment présenté ses œuvres dans des expositions telles que Digital Shamanism: Japanese Funeral and Festivity au NTT InterCommunication Center [ICC], Mediating Asia au National Taiwan Museum of Fine Arts, Roppongi Crossing 2022 au Mori Art Museum.

Professeur à l’Université de Tokyo

Masato FUKUSHIMA

Masato Fukushima est un professeur à l’école supérieure de l’Université de Tokyo, Faculté des Sciences et Technologies de l’Information, spécialisé en sociologie de la science et de la technologie (STS). Après des recherches anthropologiques sur la politique et la religion en Asie du Sud-Est, ses intérêts académiques se sont tournés vers l’étude de la cognition, de l’organisation et de l’apprentissage au sein d’institutions modernes telles que les domaines médicaux d’urgence et les réacteurs nucléaires. À présent, ses recherches se concentrent sur les liens entre les domaines de la science et de la technologie et divers aspects de la société tels que la politique, l’économie et l’art contemporain.

 

Parmi ses ouvrages notables, on peut citer Anatomy of Tacit Knowledge (2001, éditions Kaneko), Religion and Society in Java (2002, éditions Hitsuji), Ecology of Learning (2010, éditions de l’Université de Tokyo, 2022, éditions Chikuma Gakugei Bunko), Factory of Truth (2017, éditions de l’Université de Tokyo), Predictive Society (co-édité en 2019, éditions de l’Université de Tokyo) et Science and Technology Studies Word Map (co-édité en 2021, éditions Shin’yosha). Parmi ses critiques et essais artistiques figurent The Sick Body and the Political Body: Theology of Apichatpong Weerasethakul’s Cemetery of Splendor (édité par Natsuki et Kaneko en 2016, Art Film), Laboratory of Specters (MAM Project 025, Apichatpong Weerasethakul et Hisashi Kuwamoto) et Minoru Nomata: The allure of polychromatic topology (2021, COMPANION, WHITE CUBE), entre autres.

Chercheuse

Serena VILLATA

Serena Villata est directrice de recherche en informatique au CNRS et poursuit ses recherches au sein du laboratoire I3S à Sophia Antipolis (France). Son domaine de recherche est l’Intelligence Artificielle (IA), et ses travaux actuels portent sur l’argumentation computationnelle, avec un intérêt particulier pour l’analyse argumentative des textes juridiques et médicaux, les débats politiques et les contenus nuisibles dans les réseaux sociaux (langage abusif, désinformation). Ses travaux conjuguent des cadres de raisonnement basés sur l’argumentation avec l’extraction et l’analyse automatique des arguments en langage naturel a partir du texte. Elle est l’auteur de plus de 150 publications scientifiques en IA. Depuis juillet 2019, elle est titulaire d’une chaire en Intelligence Artificielle de l’Institut interdisciplinaire d’intelligence artificielle 3IA Côte d’Azur sur « Argumentation artificielle pour les humains ». Elle est devenue directrice scientifique adjointe de l’Institut 3IA Côte d’Azur en janvier 2021. Depuis décembre 2019, elle est membre du Comité National d’éthique du Numérique (CNPEN).

Commissaire au Musée Mori

Hirokazu TOKUYAMA

Né en 1980 à Shizuoka, au Japon. Il a été conservateur à la Kyoto City University of Arts ART GALLERY @KCUA à partir de 2012 avant de rejoindre le Mori Art Museum en avril 2016. Les expositions organisées à @KCUA comprennent : killing time (2016), une exposition monographique de Guido van der Werve ; NA (2016), une exposition monographique de Yuki Okumura ; PHOTOPHOBIA (2014), une exposition monographique d’Apichatpong Weerasethakul. Les expositions organisée au Mori Art Museum comprennent : SUNSHOWER : Contemporary Art from Southeast Asia 1980s to Now (2017) ; MAM Project 025 : Apichatpong Weerasethakul + Hisakado Tsuyoshi (2018) ; Roppongi Crossing 2019 : Connexions (2019) ; Listen to the Sound of the Earth Turning : Our Wellbeing since the Pandemic (2022).

  • 15h00 Table ronde 2 – Patrimoine et accès à la culture : apports et défis des nouvelles technologies
    L’innovation technologique nous permet de repenser notre lien au patrimoine, en le rendant accessible sans limite d’espace et de temps. Quelles sont les conséquences pour le lien entre le citoyen et le patrimoine et entre le patrimoine et son environnement ? Quels sont les enjeux en termes de médiation et de démocratisation de l’accès au patrimoine et à la culture ? Comment préserver la diversité culturelle face à ce grand catalogue culturel mondial ? Le patrimoine et l’art sont-ils condamnés à ne devenir qu’une « expérience » ?

Directrice déléguée au mécénat, Directrice du Fonds de dotation de la Bibliothèque nationale de France

Kara LENNON CASANOVA

Stratégie et planification solides pour les projets de fonds en France, en Asie et aux États-Unis. Vaste expérience internationale en gestion de projets culturels. Expérience réussie dans la collecte de fonds pour d’importants projets muséaux et patrimoniaux.

PDG d’Histovery

Bruno de SA MOREIRA

Après des études de sociologie, Bruno de Sa Moreira intègre HEC Paris en 1988. En 1994 il rejoint les équipes Flammarion Multimedia en tant que directeur général pendant 4 ans. Dès 1997, il lance sa propre structure, 00h00.com, une maison d’édition en ligne. Expert du numérique, il rejoint ensuite PriceMinister en 2006 dans la branche Business Developpement. En 2011, il fonde Normandy productions, start-up spécialisée dans la production de contenus numérique en réalité augmentée.

Chercheuse, réseau Culture(s) de Mode, Assistant Professor, American University of Paris

Sophie KURKDJIAN

Sophie Kurkdjian est docteure en histoire (université Paris 1) et Assistant Professor à l’American University of Paris. Chercheuse à l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP-CNRS), elle travaille sur l’histoire sociale et culturelle du vêtement et de la mode à l’époque contemporaine. En 2018, elle a créé le réseau de recherche Culture(s) de Mode, avec le soutien du ministère de la Culture.

Directeur général, Business Unit Marketing Division, Dai Nippon Printing Co., Ltd.

Hideki MUROTA

Manager général, Business Unit Marketing Division of Dai Nippon Printing Co., Ltd. Il a rejoint Dainippon Printing Co., Ltd. en 1988. De 1998 à 2009, il s’est principalement engagé dans la recherche et le développement technologique, le développement de systèmes, etc. (systèmes de production, systèmes de soutien au diagnostic médical, systèmes de production de livres électroniques, etc.). En 2010, il a été transféré au département de développement des affaires et a participé au développement du secteur du contenu médiatique (livres électroniques, radiodiffusion multimédia, etc.). De 2016 à aujourd’hui, le projet d’archives du patrimoine culturel de Kyoto (à partir de 2016). Développement des affaires à partir des biens culturels (à partir de 2016). Chef de projet à la Bibliothèque nationale de France (BnF) (2019-). Président de DNP Art Communications, co., Ltd. ,une société spécialisée dans l’art (à partir de mai 2022).

Artiste média

Yoihci OCHIAI

Artiste multimédia né en 1987, Yoichi Ochiai a commencé son activité artistique vers 2010. Ses œuvres sont axées sur la matérialisation, la transformation et l’aspiration à la masse dans les zones limitrophes. Professeur associé à l’Université de Tsukuba et professeur invité à l’Université numérique Hollywood. En tant que producteur de projets thématiques, il est impliqué dans l’Exposition universelle de 2025 à Osaka et dans la région du Kansai au Japon.

 

Parmi ses récentes expositions figurent Pour Ton Cœur d’Enfant (Musée d’Art Contemporain de Tokyo, 2020), Festival d’Art pour les Objectifs de Développement Durable de Kitakyushu (Kitakyushu, 2021), Ars Electronica (Autriche, 2021), Study : Festival International d’Art du Kansai (Osaka, 2022), Le Corps Ubiquitaire, le Temps et l’Espace Enchevêtrés (Musée Folklorique de Kusakabe, 2022), et bien d’autres. De plus, il collabore avec divers domaines, y compris la mise en scène du projet « Yoichi Ochiai x Japan Phil Project ».

  • 16h30 Table ronde 3 – Communautés augmentées : comment l’innovation sociale et technologique peut élargir le public pour la culture
    Les nombreuses innovations sociales et technologiques récentes ont permis de redéfinir le lien entre la culture et ses publics, ou plutôt ses communautés, à travers un rapport plus horizontal entre l’art et l’individu. L’innovation peut-elle offrir une culture accessible à tous, construite avec chacun ? Quels sont les défis que posent ces progrès technologiques dans le rapport entre communautés, institutions culturelles et artistes ?

Angèle de LAMBERTERIE

Urbaniste, entrepreneuse

Angèle de Lamberterie est directrice du développement de la coopérative Plateau Urbain. Géographe et urbaniste diplômée de l’Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne, elle a rejoint la coopérative en 2019 après des expériences à la Ville de Paris, au cabinet de l’adjoint à la Maire de Paris au logement et à l’hébergement d’urgence, et à l’Atelier Metropolitano à Rio de Janeiro. Elle contribue régulièrement à la revue Urbanités sur les thématiques d’accueil des personnes précaires en ville et de l’urbanisme temporaire, et a contribué à la réalisation d’une vidéo sur le mal-logement pour la fondation Abbé Pierre. Pour la Preuve par 7, démarche expérimentale d’urbanisme et d’architecture, elle a réalisé la Phonothèque, une série de podcasts pour mettre en avant des acteurs, pratiques et lieux dédiés à la culture, l’architecture et la formation à Mayotte.

 

Au sein de la coopérative Plateau Urbain, elle a monté de nombreux projets de tiers-lieux et d’urbanisme transitoire comme la Maison Marceau, le Village Reille, l’Espace Voltaire, Césure, Chapelle Nouvelle, ou les Arches Citoyennes, qui mêlent projets solidaires d’hébergement d’urgence et d’accompagnement pour des personnes précaires et exilées (santé, accès à la culture, accès à la formation et à l’emploi…), lieux de création et de diffusion artistique, de production artisanale, et de soutien aux acteurs associatifs et de l’économie circulaire.

Gestionnaire de projets culturels

Haruka TAKEUCHI

Originaire de la ville d’Uonuma, préfecture de Niigata. Suite au séisme de Chuetsu en 2004, elle a rejoint le centre de bénévoles pour les désastres de Yamakoshi, situé dans les logements temporaires où résidaient les habitants du village d’Yamakoshi, victimes de ce séisme. Elle y a travaillé en tant que conseillère en soutien de vie. Par la suite, elle a été intégrée à l’équipe de reconstruction régionale de la Fondation pour la Régénération de la Vie en Montagne, affiliée au satellite d’Yamakoshi. Elle a occupé le poste de secrétaire au sein de l’organisation de développement local centrée sur les résidents, appelée « Yamakoshi Jumin Kaigi », où elle a coordonné divers projets avec les résidents locaux. À partir d’avril 2021, elle a pris la fonction de représentante de l’association « Yamakoshi Jumin Kaigi ».

PDG de InCahoots

Justine LLORCA

Justine Llorca est titulaire d’une licence Film Studies qu’elle a obtenu à Oxford en Angleterre. Elle a pu travailler en tant que caméraman et monteuse pour l’émission radio de BBC, WBBC, en tant que « runner » en production pour le programme TV BBC The Big Question ou encore en tant que caméraman pour le magazine d’Oxford Isis. Passionnée d’histoire des arts et étant en fauteuil roulant, bon nombre des attractions touristiques lui sont malheureusement inaccessibles.

 

Effectivement, malgré la richesse culturelle de la France, avec plus de 45 000 monuments et 1200 musées, seulement 18% sont reconnus comme accessibles. C’est ainsi que, face à ce constat personnel et cette problématique sociétale, elle crée le projet InCahoots Production quelques mois après son retour en France.

 

InCahoots Production accompagne les institutions culturelles à accueillir tous leurs visiteurs, dans une démarche d’accessibilité culturelle pour tous. InCahoots est notamment expert de la production et diffusion de visites virtuelles accessibles au plus grand nombre. Chaque visite virtuelle est faite sur-mesure, pensée, et créée pour des visiteurs en situation de handicap. La solution est développée avec une attention particulière aux besoins de visite de différents publics avec un ou plusieurs handicaps. Elle s’adapte aux multiples moyens de diffusions possibles, répondant aux besoins des médiateurs ainsi que de leurs visiteurs.

 

Enfin, InCahoots réalise des missions de consulting auprès des institutions culturelles, comprenant un audit de la structure et de ses contenus de médiations, d’analyse et de mise en place des solutions adaptées et de la mise aux normes des établissements culturels, toujours dans leur démarche de “rendre la culture accessible à tous”.

Professeure à l’Université Sophia

Ikuko YAIRI

Depuis 2008, Ikuko Yairi est membre du département d’informatique et d’ingénierie de la Faculté des sciences et de l’ingénierie de l’Université Sophia. Ses récentes recherches portent sur le traitement des informations cérébrales, l’analyse métagénomique des sols et de l’eau, ainsi que le développement de modèles d’apprentissage en profondeur pour les données temporelles complexes issues de la détection des comportements humains et de l’environnement.

 

Elle a obtenu sa licence, sa maîtrise et son doctorat en génie mécanique de l’Université de Tokyo en 1994, 1996 et 1999 respectivement. Avant son poste actuel, elle a travaillé comme chercheuse principale à l’Institut de recherche en communication de l’information (NICT) de 1999 à 2008, participant à des projets de recherche tels que le Future Internet, le traitement spatio-temporel de l’information et les terminaux de communication robotiques.

 

Elle a également occupé des rôles importants, notamment en tant qu’évaluatrice du projet H2020-EUJ-2016 de l’Union européenne et du Japon dans le cadre du programme Horizon 2020. Actuellement, elle est membre de divers comités gouvernementaux japonais, dont le comité de vérification des accidents de télécommunications du ministère des Affaires intérieures et des Communications.

Conservateur, directeur du musée départemental de Shiga

Kenjiro HOSAKA

Né à Ibaraki en 1976, actuellement basé à Tokyo et à Kyoto. M.A. de l’Université de Keio. Kenjiro Hosaka a été conservateur au Musée national d’art moderne de Tokyo (MOMAT) de 2000 à 2020 avant le Shiga Museum of Art (SMoA) où il a assumé le poste de directeur le 1er janvier 2021. Il a organisé de nombreuses expositions, dont Francis Bacon (MOMAT, 2013), Logical Emotion : Contemporary Art from Japan (Haus Konstruktiv, Zurich, etc., 2014-2015, The Voice Between : The Art and Poetry of Yoshimasu Gozo (MOMAT, 2016), The Japanese House : Architecture and Life after 1945 (MAXXI, the National Museum of 21st Century Arts, et MOM Il est également vice-président du programme de soutien à la vision urbaine de la Fondation Obayashi, membre du conseil consultatif du National Art Center de Tokyo, membre expert du groupe de travail sur la promotion de l’art, du sous-comité de l’économie culturelle, du Conseil des affaires culturelles, de l’Agence pour les affaires culturelles, Japon, professeur invité de l’Université Seian de l’Art et le Design.

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